18 décembre 2016

Entreprendre et décider : 100 jours pour réformer l’Education nationale

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“En mai 2017 arrivera un nouveau ministre de l’Education Nationale. Comme à chaque nouveau scrutin ou à chaque remaniement d’ampleur, le Président et son Premier Ministre devront choisir entre deux voies: soit choisir un personnage falot qui ne touchera rien et habillera son immobilisme à coup de réformettes pour amuser la galerie (cas le plus fréquemment rencontré), soit choisir un réformateur (ou une réformatrice) bien décidé à améliorer notre performance éducative.”

Le site Entreprendre et Décider, orienté vers l’entreprise et plus largement vers la liberté d’entreprendre, consacre dans la perspective des présidentielles un article aux Cent jours du futur ministre de l’Education nationale, et s’interroge sur les réformes indispensables à mener dès son arrivée, pour tordre le coup à l’idée bien enracinée qui voudrait qu’une bonne réforme s’étale nécessairement sur dix ans – le plus sûr moyen de la faire échouer.

Les principaux points abordés sont les suivants :

  • Rétablir une pédostructure démocratique
  • Sous cette expression quelque peu jargonnante, se cache une réalité évidente : fin des emplois fictifs à l’Education nationale, chasse aux “planqués” et aux administrateurs déconnectés du terrain.

  • Débureaucratiser le système éducatif
  • Favoriser l’autonomie des établissements pour alléger les personnels administratifs.

  • Défiscaliser les frais de scolarité dans l’enseignement privé hors contrat
  • La défiscalisation des frais de scolarité, à hauteur de ce que coûte un élève de l’enseignement public (pour rappel, 8 000 euros pour un élève du lycée), permettrait une véritable neutralité financière entre public et privé, la plus à même de faciliter une saine émulation pédagogique, obligeant à choisir les méthodes les plus efficaces pour attirer les élèves.

  • Supprimer la carte scolaire
  • Une suppression de la carte scolaire, souvent évoquée, jamais réalisée, devrait être mise en place avec un calendrier progressif de deux ans.

  • Réformer la diplomation par l’Education Nationale
  • Reprendre le système d’évaluation des élèves, avec un examen en fin de primaire, et un vrai baccalauréat, afin de donner une cohérence pédagogique à un enseignement disposant par ailleurs d’une bien plus grande liberté.

    Beaucoup de thèmes connus, mais repris dans leur globalité avec cohérence pour une feuille de route assez stimulante.

    Retrouvez ici l’article dans son intégralité.

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