28 janvier 2013

L’éducation sexuelle à la mode de Monsieur Peillon promeut les pratiques LGBT, le sado-masochisme… dès le plus jeune âge.

Dans sa lettre aux recteurs, le ministre de l’éducation pressait ses subordonnés de « relayer avec la plus grande énergie la campagne d’information de la « ligne Azur », ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur identité ou de leur orientation sexuelles ». Sur le site de la ligne Azur, on trouve des textes*, des photos et des conseils sexuels proprement scandaleux quand on pense qu’ils sont recommandés par une Éducation nationale supposée neutre et soucieuse de respecter les droits éducatifs des parents ainsi que les droits de l’enfant à être protégé de la pornographie.

Si votre enfant vous demande si vous pratiquez le BDSM (Bondage Domination/Soumission Discipline et Sado-Masochism), ou s’il affirme que “la masturbation est une source de découverte de soi”, ne vous affolez pas : c’est qu’il a bien travaillé à l’école ! Après tout, n’est-ce pas ce que l’on demande tous à nos enfants, d’être de bons écoliers appliqués et attentifs ? Vincent Peillon l’a bien compris : “Le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités”. Pour ce faire,  il accorde une place déterminante dans l’espace scolaire à l’éducation relative à la sexualité, la santé reproductive, l’orientation et l’identité sexuelles. Peu lui importe que les parents attendent de l’Education nationale bien autre chose que cela, si l’on en croit les enquêtes d’opinion qui montrent que les Français souhaitent de l’école la restauration de l’autorité, le redressement du niveau scolaire…

Que cela plaise ou non à leurs parents, nos collégiens seront, grâce aux interventions des équipes de la “ligne azur” chaudement recommandée par le ministère, incollables sur les “stimulateurs clitoridiens” (p.21), les “sex toys de toutes les formes et de toutes les tailles ” et “les godes ceintures” ( p.20). Car “l’inventivité est le maître mot” (p.20) !

Et comme tout cela s’adresse à des enfants, on les laisse jouer : “l’entracte” leur permettra d’exercer leur sagacité sur la grille de mots croisés de Clitorina Vaginovskaïa, dans laquelle ils devront placer “baillon, boules, cagoule, cravache, fouet, gode, laisse, martinet, menottes, toy et vibro”… Et si certains, parmi vous, ne connaissent pas le sens de tous ces mots, rassurez-vous, vos enfants vous les expliqueront au retour de l’école !

Peu d’écoles – parmi celles financées par l’Etat – échapperont à cette propagande impudique et subversive, car Vincent Peillon a appelé les recteurs à être vigilants quant à l’application de tout cela, et à dénoncer les établissements ou les personnels qui ne mettraient pas en œuvre avec enthousiasme “l’éducation à la sexualité dans tous les milieux scolaires et ce, dès le plus jeune âge”.

Si nous croyons encore que l’âme d’un enfant est une chose précieuse dont il faut préserver l’innocence et la pureté, et que la pudeur n’est pas une valeur désuète et inconsistante, il faut nous réapproprier le premier mot de la devise de notre République : Liberté ! Restons libres et défendons notre droit à ne pas soumettre nos enfants à des influences aussi délétères !

Puisque telle est la morale que l’Education Nationale entend véhiculer, il ne reste d’autre solution que de fonder ou de rejoindre des écoles indépendantes qui respectent les enfants et les droits éducatifs des parents !

Une tribune de Gauvin Buriss, professeur de lettres en collège et lycée publics.
 
 
 
*Le document est disponible ici. Attention, il comporte des images à caractère pornographique.

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