21 mai 2019

Les DYS enfin entendus ? Colloque à l’Assemblée nationale le 27 mai, une proposition de loi déposée.

« 7 millions de Dys, que faisons-nous pour eux ? »
La phrase ne manquera pas d’interpeller….
Se préoccuperait-on enfin des troubles Dys à l’échelon national ?

Il se pourrait en effet que les choses bougent. Le 27 mai prochain à l’Assemblée nationale, un colloque sur les Dys est organisé par Jean-Carles GRELIER, député de la Sarthe, colloque assorti d’une proposition de loi visant à une meilleure inclusion et prise en charge des troubles Dys.

Les écoles indépendantes spécialisées dans la prise en charge des enfants Dys -dyslexiques, dysphasiques, dyspraxique, dyscalculiques, dysorthographiques, etc.- seront-elles un peu moins seules à l’avenir ? En effet, l’Education nationale ne propose pour l’instant pas de cursus adaptés à ces milliers d’enfants, de facto en souffrance dans un milieu scolaire qui ne tient pas compte de la spécificité de leurs besoins.

“Le public [de ce colloque] est composé de parents d’enfants qui ont été diagnostiqués, d’adultes porteurs de troubles, de professionnels de santé, de responsables politiques et associatifs, etc. Cela témoigne de l’importance du sujet et des fortes attentes de la part de la population, face à que l’on pourrait qualifier désormais un enjeu de société“.
Jean-Carles GRELIER,
Député de la Sarthe
Organisateur du Colloque et auteur de la proposition de loi

Rappelons-le, les troubles Dys sont reconnus comme un handicap par la loi de 2005 pour l‘égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Ils touchent plus de 10% de la population et notamment les enfants, entraînant des répercussions sur la vie scolaire, professionnelle, sociale et familiale.

Le prochain colloque du 27 mai permet donc de rêver un peu : les Ministres Sophie CLUZEL et Adrien TAQUET sont attendus, tout comme Brigitte BOURGUIGNON, Présidente de la Commission des Affaires sociales, Marie-Anne MONTCHAMP, Présidente de présidente de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), Patrick GOHET, Adjoint au Défenseur des Droits, ainsi que de nombreux scientifiques et professionnels de santé.

Souhaitons que l’issue de ce colloque soit fructueuse, que la proposition de loi voit effectivement le jour, et que les écoles indépendantes spécialisées dans l’accueil des enfants Dys ne manquent pas d’être consultées, écoutées, voire encouragées.

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